Il est des silences
comme
un puits sans fond où la pensée n’ose pénétrer
un mur où dégoulinent les émotions
un moulin où le vent de la violence s’épuise
un nuage sombre qui bloque l’horizon
un mur où rebondissent les fantasmes
un alibis pour un miroir aux alouettes
un palais où le temps se repose
Il est des silences
complice
pesant
rieur
vibrant
glacé
confondant
profond
assourdissant
Il est un silence
où les mots n’existent plus
silence
d’une harmonie intérieure
reliant le haut et le bas
l’Immensité du cosmos aux particules élémentaires
S I L E N C E
Et au plus secret de ce silence
la Vie de la Vie
Chut !