
En fœtus dans la matrice de la nuit
comme dans le ventre de la mère
je ressens les battements lents d’un cœur vivant
j’entends les mouvements d’un ventre s’activant
je goûte l’air dans mes poumons pénétrant
Un silence profond berce un esprit batifolant
hésitant entre l’embarquement
vers la cité des rêves inconscients
ou la rationalité d’un jour naissant
Instant suspendu des possibles
ouvrir la porte des ombres souterraines
laisser jaillir les mémoires souveraines
s’abandonner au sommeil paisible imprévisible
Le réveil sonne
A dieu
rêves
alanguis dans la nuit
abolis dans l’oubli