Entre source et nuage
Textes poétiques
de
François Cheng
Réalisation : Brigitte Deruy
Création musicale : Mathilde Sternat
Images : Aaris
Une première lecture de ce montage a été réalisée
le 22 mars 2016 à L’entrepôt
avec
Thierry Atlan, Brigitte Deruy
Note d’intention
J’ai tout d’abord rencontré l’oeuvre de François Cheng par ses romans initiatiques, Le dit de Tianyi et ensuite L’éternité n’est pas de trop. Des citations relevées sans que j’en comprenne toute la signification ont dessiné un chemin, une intuition de l’illimité…
« Au centre du Grand Vide, nous saurons capter le souffle qui relie Ciel et Terre, ici et ailleurs, et pourquoi pas, passé et futur » – Le Dit de Tianyi
Au fil du temps, ses mots guidèrent une forme d’éveil et insufflèrent le désir d’écrire d’une certaine façon. Je voudrais, par cet hommage à François Cheng, restituer une démarche, celle d’un cheminement que je fis, en compagnie de ses textes poétiques, cheminement vers l’Ouvert…
Un chemin qui, bien que nécessairement confronté à la matérialité et sa dualité, cherche dans l’instant, le sillon qui mène vers la Beauté et l’essentiel, « Un-ité », énergie d’un Amour donnant du sens à l’incarnation et à la mort.
Mathilde Sternat, violoncelliste et compositrice, et Aaris qui habitent tous deux « poétiquement la terre », ainsi que Thierry Atlan ont accompagné cette première réalisation à laquelle François Cheng a assisté. J’espère pouvoir continuer ce projet ….
A suivre …
» L’infini n’est autre
Que le va-et-vient
Entre ce qui s’offre
Et ce qui se cherche.
Va-et-vient sans fin
Entre arbre et oiseau,
Entre source et nuage.